Echo d’afrique

Signature au Marocde conventions sur l’hydrogène vert

Plusieurs conventions relatives sur l’hydrogène vert ont été signées à Marrakech (Maroc), en marge de la troisième édition du “World Power-to-X Summit” (PTX23). Ces conventions visent la promotion de l’innovation et la consolidation de la formation autour de l’hydrogène vert en faveur du développement durable, ainsi que la mise en place des mesures adéquates en vue de réussir la transition énergétique au Maroc.

Elles visent aussi à mettre en place une coopération en matière de recherche et d’activités diverses liées au développement durable, aux changements climatiques, à l’efficacité énergétique, à développer et à mettre en œuvre des programmes de formation professionnelle pour les professionnels de la chaîne de valeur de l’hydrogène vert au Maroc et en Afrique.

Le World Power-to-X Summit est une plateforme de premier plan pour catalyser un dialogue régional et international autour des opportunités et des défis de la chaîne de valeur industrielle, logistique et technologique de l’hydrogène vert ainsi que de ses applications.

Inauguration de l’Algerian Union Bank, première banque algérienne à l’étranger

Le Crédit populaire d’Algérie (CPA), la Banque nationale d’Algérie (BNA), la Banque extérieure d’Algérie (BEA) et la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) ont inauguré, récemment, leur filiale en Mauritanie, marquant ainsi la première implantation des banques algériennes à l’étranger.

Baptisé Algerian Union Bank, cet établissement bancaire a été inauguré dans la capitale mauritanienne Nouakchott, dont le capital s’élève à 50 millions de dollars. Elle est détenue à hauteur de 40% par le CPA. Le reste est réparti à parts égales entre la BEA, la BNA, et la BADR.

Le CPA indique que le lancement de la nouvelle banque s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement visant à assurer la présence des institutions financières algériennes à l’étranger, notamment en Afrique. «En plus de son importance géostratégique pour l’Algérie, cette filiale intervient dans le cadre de la facilitation des opérations d’échanges commerciaux, notamment les opérations d’export et d’import des opérateurs et des investisseurs algériens surtout avec l’avènement de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), permettant d’apporter une nouvelle dynamique contribuant au renforcement de l’économie locale et à la création de la richesse afin de consacrer le principe de bénéfice et de réussite mutuels», a souligné la banque.

Le CPA, la BEA, la BNA, et la BADR ont également obtenu en avril dernier un agrément pour ouvrir une filiale au Sénégal.

L’ouverture de filiales des principales banques publiques algériennes au sud du Sahara constitue «une réelle opportunité pour le rayonnement économique de l’Algérie sur l’Afrique» et «un moyen d’accompagner les opérateurs nationaux dans leur conquête de ce continent».

Climat : le plaidoyer de Ramaphosa au siège de l’ONU

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a lancé un appel vigoureux  exhortant les nations riches à tenir leurs promesses financières en matière de lutte contre le changement climatique, afin de permettre aux pays en développement d’adopter des mesures cruciales pour lutter contre le réchauffement planétaire.

Lors de son discours à la 78e assemblée générale des Nations unies, Ramaphosa a exprimé sa préoccupation face au non-respect des engagements financiers par les pays les plus riches visant à mobiliser 100 milliards de dollars par an pour soutenir les économies en développement dans leurs efforts en faveur du climat.

Le chef de l’Etat sud-africain a souligné que l’Afrique est confrontée à un réchauffement plus rapide que le reste du monde, avec 17 des 20 points chauds climatiques les plus critiques situés sur le continent africain.

Il a insisté sur le fait que les Africains ne sont plus disposés à supporter les conséquences des émissions élevées de carbone à travers le monde et a appelé les dirigeants mondiaux à accélérer la décarbonisation mondiale tout en œuvrant pour l’égalité et la prospérité partagées. Il a également souligné l’importance de promouvoir les trois piliers de l’Accord de Paris de 2016 : l’atténuation, l’adaptation et le soutien, avec la même ambition et urgence. Sachant que les pays africains, ainsi que d’autres économies en développement, ont besoin d’un soutien financier accru pour mettre en œuvre l’Agenda 2030 et atteindre leurs objectifs globaux en matière de changement climatique.

Aviation africaine : un horizon de croissance prometteur

Dans un contexte où l’aviation africaine se profile comme un secteur en plein essor, les plus grandes entreprises aéronautiques mondiales ont les yeux rivés sur le continent africain. Selon les estimations d’Airbus, l’Afrique aura besoin de pas moins de 1.180 nouveaux avions d’ici à 2042, parmi lesquels figurent 295 avions gros-porteurs et 885 avions monocouloirs.

La croissance anticipée de l’industrie aéronautique africaine s’annonce particulièrement significative au cours des deux prochaines décennies, avec certaines régions du continent connaissant une expansion plus rapide que d’autres. L’augmentation du trafic intra-africain est inéluctable à mesure que de nouvelles routes aériennes se déploient, exigeant ainsi des compagnies aériennes africaines l’acquisition de flottes plus imposantes.

De surcroît, la transition vers des avions de nouvelle génération comme l’A220, la gamme A320neo, l’A330neo et l’A350 est prévue, promettant une meilleure efficacité opérationnelle et une réduction des émissions de carbone.

Ces informations ont été divulguées par Joel Ellers, directeur marketing d’Airbus pour l’Afrique, lors du 7e Sommet «Aviation Africa», qui s’est tenu récemment à Abuja. Il convient de noter que les chiffres fournis par Airbus pour le continent sont approximativement 10% plus élevés que les projections de leur principal concurrent, Boeing, qui avait estimé que l’Afrique aurait besoin d’un peu plus de 1.000 avions.

Cette croissance soutenue s’appuie sur plusieurs facteurs tels que le développement économique, la croissance démographique et l’urbanisation. De plus, Joel Ellers a souligné les améliorations récentes apportées aux capacités de maintenance MRO (Maintenance, Repair, and Overhaul) dans la région, destinées à générer davantage de revenus, à réduire les coûts de maintenance des aéronefs et à offrir de nouvelles opportunités d’emploi et de développement. L’expansion de la flotte aérienne de la région requerra également un important effectif, nécessaire pour assurer le bon fonctionnement au cours des deux prochaines décennies.

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